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Bonjour et bienvenue à tous, j’ai décidé de créer ce site dans le but d’attirer toute personne curieuse et passionnée en matière d’astronomie, de cosmologie mais aussi de physique dans son spectre plus global. Je souhaite apporter ma modeste contribution afin de satisfaire aussi bien les néophytes que les adeptes plus confirmés, pour cela, les articles seront parfois composés de deux parties. Une partie sera consacrée à la vulgarisation et aux explications simples, accessibles à tous. La deuxième partie sera plus « technique » et nécessitera parfois des connaissances plus approfondies des lois de la physique ainsi qu’une maîtrise d’outils mathématiques.
J’espère que vous apprécierez le contenu du site, et n’hésitez pas à m’écrire si vous avez les moindres remarques ou questions.
Bonne lecture !
Ce Site est édité et rédigé par Gaël Renault avec la participation de Henri Soysouvanh.
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Nous vivons dans un monde en 3 dimensions, ce qui veut dire qu’il faut un jeu de 3 coordonnées pour repérer un point dans l’espace. En effet, dans le chapitre des espaces vectoriels, nous avons appris que la dimension d’un espace vectoriel est donné par le nombre de vecteurs de la base , ce qui veut dire que nous voulons des vecteurs à la fois libres (indépendants linéairement les uns des autres) et générateurs (qui permettent d’exprimer n’importe quel vecteur à partir de ces vecteurs de base).
Ensuite nous imposons que ces vecteurs soient orthogonaux deux à deux pour , ce qui veut dire que leur produit scalaire est nul, et normés, ce qui veut dire que chaque vecteur de la base est de norme unité . Ces conditions sont résumées dans le symbole de Kronecker : . Nous imposons également que la base constituée par les 3 vecteurs de la base constitue un trièdre direct, ce qui veut dire que la donnée de 2 vecteurs impose le 3ème vecteur.
On repère donc un point par la donnée d’un point d’origine, et des 3 vecteurs de la base . Les coordonnées d’un point veut donc dire :
Nous allons définir les 3 systèmes les plus utilisés : les coordonnées cartésiennes, cylindriques et sphériques, et voir comment elles sont reliées entre elles.
Coordonnées cartésiennes
Le système de coordonnées cartésiennes est sans aucun doute le système le plus intuitif. Etant donné un point origine et 3 axes, il suffit de repérer le point par la distance à parcourir dans la direction , la distance à parcourir dans la direction , et la distance à parcourir dans la direction .
Le vecteur repérant le point s’exprime alors :
On notera que les vecteurs de la bases sont constants, les coordonnées ne le sont pas nécessairement.
Coordonnées cartésiennes
Coordonnées cylindriques
Il est également possible d’exploiter les symétries d’un système afin d’utiliser un système de coordonnées plus adapté. Par exemple si le système comporte un axe privilégié, il est possible de repérer un point par rapport à sa distance par rapport à cet axe, coordonnée radiale , par l’angle que forme la projection sur le plan du vecteur repérant ce point avec l’axe (l’angle OH avec l’axe des abscisses), et puis par la distance à parcourir sur cet axe par rapport au point d’origine . On note les coordonnées de ce point obtenant le vecteur position :
Coordonnées cylindriques
L’on notera que le vecteur radial qui dépend implicitement de la coordonnée s’exprime en fonction des vecteurs de la base cartésienne de la façon suivante :
De la même façon, nous pouvons exprimer les vecteurs de la base cartésienne en fonction des vecteurs de la base cylindrique :
Établissons l’expression du vecteur orthoradial. Le vecteur correspond à la différence entre le vecteur radial au point au point infiniment voisin où la coordonnée orthoradiale, et elle seule a augmenté de .
Géométriquement, la distance parcourue correspond à dans la direction de , obtenant l’expression du vecteur :
Nous pouvons maintenant écrire la relation permettant de passer des cordonnées cylindriques aux coordonnées cartésiennes (la 3ème coordonnée étant identique) :
De même la relation inverse permettant de passer des coordonnées cartésiennes aux coordonnées cylindriques sont :
L’on remarquera qu’il existe un point singulier, puisque pour et nous ne pouvons pas définir un angle . C’est ce que nous appelons une singularité de coordonnées.
Coordonnées sphériques
Il existe un autre système de coordonnées adapté au système à symétrie sphérique, ce qui veut dire que par rotation autour d’un point , le système reste invariant. Nous pouvons ainsi indiquer la position d’un point par sa distance par rapport à un point origine , puis l’angle entre l’axe et la droite . Et enfin, lorsque nous projetons le point sur le plan , obtenant le point . La dernière coordonnée est définie par l’angle .
Les coordonnées seront notées .
Coordonnées sphériques
Le vecteur position s’exprime simplement avec l’aide de la distance par rapport au point origine et le vecteur radial qui dépend implicitement des deux autres coordonnées :
Nous pouvions relier les vecteurs de la base du système de coordonnées sphériques aux vecteurs de la base du système de coordonnées cartésiennes :
De la même façon que précédemment le vecteur correspond au vecteur portant le déplacement de à , ce déplacement correspond à parcourir un cercle de rayon d’un angle , soit :
Obtenant :
Le vecteur s’obtient par formation d’un trièdre direct des trois vecteurs , soit :
Remarque on peut également l’obtenir en considérant le vecteur supportant le déplacement entre les points et , sachant que cela revient à parcourir un cercle de rayon d’un angle .
Nous pouvons également écrire l’expression des vecteurs de la base cartésienne avec les vecteurs de la base sphériques :
Les coordonnées sphériques sont reliées aux coordonnées cartésiennes de la manière suivante :
Et de mêmes inversement les coordonnées cartésiennes sont reliées aux coordonnées sphériques de la manière suivante :
Nous remarquons également, que l’angle ne peut être défini à l’origine qui est donc une singularité de coordonnées. De la même façon, l’angle ne peut être définie sur l’axe là où les coordonnées et s’annulent.